Une biographie hors du commun
Si les ouvrages de Sira ,entendez la vie du Prophète ﷺ sont très nombreux, certains auteurs ont choisi quant à eux de développer la vie des compagnons. C’est un choix encore plus précis qui a été fait ici avec la vie de Aicha qu’Allah l’agrée.
Un grand nombre de hadiths sont rapportées par Aicha qu’Allah l’agrée. On découvre non seulement à travers eux la vie de notre bien-aimé prophète mais aussi la sienne. Il a donc semblé opportun de les compiler et d’en tirer le récit le plus précis possible.
C’est dans ce souci de précision et de fiabilité des sources que cet ouvrage a été réalisé, obtenant par la même une recommandation d’un des très grands savants contemporains Mohammed Al Wusâbi, qu’Allah le préserve.
Une vie passionnante
Mariée très jeune, ayant grandi dans l’islam, elle a passé une grande partie de sa vie aux cotés du prophète de l’islamﷺ, dans son intimité et a d’ailleurs rapporté de nombreux hadiths à ce sujet.
Extrait:
« Comme je l’ai cité précédemment ‘Âisha est née musulmane, de parents musulmans dans un foyer musulman, elle n’a donc jamais associé quoi que ce soit à Allah dans son adoration. »
Connue pour son fort caractère, elle s’illustra aussi dans son amour envers le prophèteﷺ. Sans cesse dans le souci de ne pas le déranger u lui caiser quelque gêne qui soit, de nombreux hadiths relatent ces faits:
D’après ‘Abd ar-Rahman ibn al Qâsim, qui se refère à son père, ‘Âisha dit : « Abû Bakr me blâma et se mit à me donner quelques coups au flanc. Et rien ne m’empêcha de bouger hormis la position du Messager d’Allah (paix et salut sur lui) : sa tête reposait sur ma cuisse. »
Une fois, le sort désigna Âisha et Hafsa. D’autre part, comme il arrivait souvent qu’il causait avec ‘Âisha en marchant de nuit, Hafsa dit à celle-ci : « veux-tu essayer cette nuit-ci mon chameau et me laisser essayer le tien pour que chacun de nous puisse voir…. ? – Oui, dit ‘Âisha. » En effet elle monta …. Le Prophète (paix et salut sur lui) s’approcha du chameau de ‘Âisha qui portait en réalité Hafsa et la salua. Après quoi, il continua son chemin jusqu’au moment où les fidèles firent halte. Quant à ‘Âisha, elle ressentit de la tristesse à cause de l’absence du Prophète (paix et salut sur lui). Et une fois le camp installé, elle mit les pieds dans de l’idhkhir et se mit à dire : Seigneur ! Fais que je sois mordue par un scorpion ou une vipère avant de pouvoir lui dire quoi que ce soit ! »